Avec 55 millions d’enfants malnutris aigus dans le monde, la malnutrition aiguë est considérée comme un problème de santé publique majeur. Bien que des traitements pour la malnutrition aiguë sévère existent et aient prouvé leur efficacité, ils restent onéreux. Action contre la Faim considère qu’il est essentiel de travailler à la fois sur la prévention et le traitement de la malnutrition. En 2010, l’OMS a également souligné le besoin de considérer les stratégies de prévention lors de la mise en place de programmes visant la réduction des taux de malnutrition aiguë. Cependant, il y a étonnament peu de connaissances sur les schémas préventifs de la sous-nutrition, qui ne sont pas principalement fondés sur des aliments.
De plus, les produits alimentaires généralement utilisés en prévention ne sont pas toujours disponibles localement ou sont trop chers pour les populations. Dans la mesure où il existe, actuellement, très peu de données sur des solutions alternatives aux aliments pour la prévention de la malnutrition aiguë, il devient nécessaire de développer des projets de recherche afin de démontrer l’efficacité, la reproductibilité et le coût-efficacité de ces approches.
Ce projet a donc comme objectif d’évaluer l’efficacité et le coût-efficacité d’un programme de transferts monétaires saisonniers et pluriannuels dans le cadre d’une intervention de prévention de la malnutrition aiguë.
Année du projet :
2015-2017
Zone d'intervention : Province de la Tapoa, Burkina Faso